Il a démarré le 5 mai 2014 et a pour Maitre d’œuvre le groupement CIDR/CARE Cameroun. Pour une durée de 42 mois dont 6 de préparation et 36 de mise en œuvre, il se déploie dans l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua d’une manière particulière, mais pourrait s’étendre sur toute l’étendue du territoire. 

Le CS se présente comme une transition entre l’absence de système de partage de risque lié à la maladie et une couverture substantielle de la population par des mutuelles de santé. Ainsi, il coûte 6000 FCFA pour une prise en charge estimée à 60000 FCFA. Il s’obtient notamment dans les FOSA, chez les revendeurs tels que les référents communautaires, les agents de santé communautaires et les revendeurs privés. Ce prix traduit la volonté du gouvernement d’aider toute femme dès qu’elle est enceinte. Cependant, il peut également être acheté par le mari ou tout autre membre de la famille, toute autre  personne physique ou morale y compris les collectivités territoriales décentralisées, les mairies, les organisations (tontines, mutuelles, associations, ONG, etc.) 

Avec une durée de validité de 365 jours à compter de la date de sa mise en service dans une structure sanitaire, il faut néanmoins noter que les cas d’interruption de grossesse volontaires ou involontaires et de décès annulent automatiquement le chèque. Toutefois, un CS perdu ou abimé avec déclaration est remplacé moyennant 1000 FCFA. 

Tout ceci vise et contribue à réduire considérablement la mortalité maternelle, néonatale et infantile en agissant principalement sur le retard dans la décision de rechercher les soins, le retard dans la réalisation de ces soins, et le retard dans la réception même des soins.

Réduire la mortalité maternelle et néonatale : Une priorité humaine, sociale et économique qui a poussé le gouvernement camerounais et ses partenaires à se pencher sur la question et en déterminer le cas échéant, les mesures nécessaires à adopter. 

Cela dit, le CS a pour objectif de réduire les barrières financières d’accès aux soins obstétricaux et néonataux, améliorer la qualité des soins à travers un système d’achat des prestations à un juste prix. 

À cet effet, il donne droit à un ensemble de prestations liées au suivi de la grossesse, à l’accouchement et à la santé de l’enfant jusqu’à un an dans un réseau de formations sanitaires accréditées. A propos de ces prestations justement, on pourrait en relever une demi-douzaine à savoir : les consultations prénatales, les pathologies en rapport avec la grossesse, les accouchements eutociques, les soins obstétricaux, le transport/évacuation vers les centres de référence et la consultation postnatale incluant le planning familial. Mais il est important de préciser que tout ceci ne trouvera de sens que si une équipe prête à intervenir est disponible. C’est pourquoi la mise en œuvre d’une telle entreprise requiert la participation du personnel de santé et de la communauté dans son ensemble en passant les FOSA, les matrones référentes communautaires et les chargés de transport en cas d’urgence.

Au regard de toute cette organisation à l’image d’une ruche, il apparait fort opportunément que le CS est proposé et vendu à toutes les femmes désireuses de « couvrir les coûts de leur accouchement, y compris les coûts « catastrophiques » liés à des complications obstétricales éventuelles, et « couvrir » les coûts des urgences éventuelles nécessitant une hospitalisation. Il s’agit d’assurer un accouchement gratuit à la femme et pour le cas d’espèce, une hospitalisation de son enfant. L’avantage n’est plus ici à démontrer tant il est vrai qu’elle n’aura qu’une modique somme comme participation personnelle à apporter. C’est une aubaine non négligeable.

Les infrastructures dont il est question ici font référence à la construction des magasins de stockage des médicaments. Quatre (4) régions du Cameroun sont notamment concernés pour un budget évalué à plus 300 millions. Il s’agit du Sud, de l’Adamaoua, du Nord et l’Extrême-Nord. La remarque qui s’impose démontre que trois (3) de ces régions à savoir l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua ont signé des conventions d’exécution tandis que la convention MINSANTE avec le FRPS du Sud est en cours de finalisation. A cela, il est à noter que Le taux d’engagement des infrastructures est d’environ 80% pour un taux de décaissement de 40% 

Au sujet des équipements, c’est plutôt sept (7) régions qui sont concernés pour les FRPS en dehors du Littoral, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour un budget d’un peu plus de 120 millions, on note un décaissement de 20,3% pour un taux d’exécution de 66, 5%. Les attributions des marchés ont été réalisées pour les FRPS de l’Adamaoua, du Nord, du Centre, de l’Extrême-Nord et de l’Est, tandis que le FRPS est en cours. Le FRPS de l’Ouest quant à lui s’est vu réorienter les fonds qui lui étaient destinés pour d’autres activités.

Pour un budget estimé à plus de 450millions, l’approvisionnement en médicaments s’en sort avec la plus grosse enveloppe. Quatre régions sont également concernées à savoir le Sud, l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. Contrairement aux infrastructures et aux équipements, il a fallu d’abord passer par la validation des contrats types par l’AFD. C’est pourquoi les taux d’exécution sont en cours de signature pour ces quatre régions, même si le FRPS du Nord a déjà décaissé 50% de son montant. Ce qui situerait globalement les équipements sur un taux d’engagement de 66,5% pour un taux de décaissement de 20,3%. 

Au regard des différents taux d’engagement et de décaissement pour l’ensemble des rubriques et des quatre régions concernées par les FRPS, on note un taux de décaissement de 43,1% et de 23,3% au 31 décembre 2018

Les objectifs du Programme Conjoint MINSANTE-AFD/KFW sont de deux ordres : un objectif général et deux objectifs spécifiques. Le premier vise à contribuer à l’amélioration de la santé des populations du Cameroun surtout les plus vulnérables (femmes enceintes et enfants). A cet objectif général, il est à noter que ces couches vulnérables constituent d’une certaine manière la priorité des priorités pour le MINSANTE, qui éprouve le besoin réel d’aider à réduire la mortalité maternelle et néonatale. Le deuxième s’oriente sur deux fronts spécifiques qui lui permettront à terme, non seulement d’améliorer la gouvernance du système de santé, mais aussi de renforcer l’accessibilité et la qualité des services de santé.

Pour son implémentation, le suivi du programme a été délégué à une unité créée appelée l’UNITE SWAP. Même si elle s’est fait remarquer par la brièveté de son existence, l’unité Swap est dissoute et remplacée par l’unité de coordination du C2D Santé 1 et du Programme Conjoint MINSANTE/AFD/KFW (UC). 

L’UC quant à elle se fera accompagnée dans sa feuille de route par un bureau de consultance Internationale HERA-GFA-AGESFO tout en étant chapeauté par un Comité de pilotage.

Dans la mise en œuvre du PC, trois (3) composantes décomposées elles-mêmes en cinq (5) volets sont à la manœuvre. Ici, un regard plus adroit indique de scruter d’abord l’amélioration de la gouvernance du système de santé. 

Cette première composante sus-indiquée donne de la place et de l’espace à l’amélioration de la gestion du système de santé et au renforcement du suivi et de la coordination des DRSP ; dans sa deuxième composante, l’accent est plutôt mis sur l’amélioration de l’accessibilité et de la qualité des services de santé. Ceci donne lieu à l’amélioration de l’accessibilité financière aux soins et l’amélioration de la disponibilité et de la qualité de l’offre de soins. Enfin, comme troisième composante et dernier volet, il s’agira de renforcer les capacités de coordination et de gestion du MINSANTE. Toutes ces composantes et ces volets facilitent le travail dans le but de susciter un meilleur rendement.

S’il est vrai que la santé n’a pas de prix, il n’est pas moins vrai que la question du prix de la santé est un sujet qui garde toute son importance. A cette question, le ministère de la Santé publique ne lésine sur aucun moyen pour apporter du sourire aux populations en général et aux couches les plus vulnérables en particulier, que sont les femmes enceintes et les enfants.

Ceci est rendu possible grâce au « Programme Conjoint MINSANTE-AFD/KFW » ou « Programme Conjoint » (PC). Étendu sur une durée de quatre (4) ans, le PC, puisqu’il s’agit de lui, rentre dans le cadre plus vaste des stratégies sectorielles de la santé 2001-2015 et 2016-2027. 

Ces stratégies visent à combiner et à coordonner des actions pour atteindre un but : celui de donner ou mieux, de redonner aux individus les moyens de mener une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges. Certes une emphase est mise sur la catégorie des femmes enceintes et des enfants, mais il n’en demeure pas moins qu’il s’agit de la population tout entière qui y est concernée. 

La première phase de ce vaste programme concerne les régions de l’Extrême Nord, du Nord, de l’Adamaoua et du Sud. Ceci est une motivation supplémentaire pour le gouvernement camerounais et pour les bénéficiaires que sont les populations.

Les partenaires qui accompagnent le projet sont la République française et la République fédérale d’Allemagne à travers un protocole d’accord Cameroun-AFD-KFW. Il s’agit ni plus ni moins d’un partenariat dans lequel le Cameroun est bénéficiaire et dont l’enveloppe globale s’élève à 57,5 millions d’euros. 

La clé de répartition de financement revenant à 35 millions d’euros soit 23 milliards FCFA pour l’AFD et de 22,5 millions d’euros soit 14.700 milliards FCFA pour la KFW. Ce projet qui a démarré en 2010 et dont la date initiale de clôture était fixée au 31/12/2014 a été prorogée au 31/12/2018 puis finalement au 30 juin 2021 même si cette dernière reste à formaliser.

51% pour les césariennes et 92% pour les CPON Mère et NN sont les statistiques à retenir en ce trimestre, pour les taux de couverture des différentes prestations par le CS dans les différentes FOSA. La première remarque qu’on peut faire c’est qu’ils restent assez élevés, même s’ils sont plus élevés dans les FOSA SONUB. Ensuite au sujet des décès maternels, on remarque une augmentation due au retard de référence des FEC des FOSA SONUB vers les SONUC et au retard dans la prise de décision des bénéficiaires à se rendre à la FOSA. Par contre, pour ce qui est l’augmentation du nombre de décès néonataux, elle peut s’expliquer par l’absence d’équipements adéquats (couveuse, oxygénateur, etc…) et les conditions hygiéniques non respectées par les prestataires.

Par ailleurs, d’après une étude menée entre janvier et avril 2018, il s’avère que l’augmentation des morts – nés macérés pourrait être lié au retard dans la référence des femmes en travail, la méconnaissance des signes de danger par le personnel para – médical dans les FOSA SONUB. Ainsi, à une augmentation des décès maternels, les causes se distinguent principalement dans la maladie hypertensive, l’accès palustre grave, les infections et les hémorragies. Ici particulièrement, les infections sont à pointer du doigt parce qu’elles représentent à elles la principale cause de décès maternels après les audits effectués. Alors que le suivi de grossesse reste de loin le principal soin en cause. 

Parlant justement de ce système de soins en cause, le plus fréquent reste l’absence de personnel et de personnel non qualifié, sans compter le non-respect du protocole. Il en va de même pour La souffrance fœtale aigüe et la prématurité/hypotrophie, qui représentent la première cause de mortalité chez le nouveau-né, s’expliquant également par le retard de référence vers les FOSA SONUC et l’insuffisance en personnels qualifiés dans les FOSA.

  Il faut néanmoins remarquer que tous ces décès seraient évitables si toutes les conditions nécessaires au suivi d’une grossesse sont réunies. Entre un personnel qualifié et un plateau technique équipé, le CS serait juste un corollaire d’une maternité sans risque et sans décès. 

Pour un meilleur suivi des activités du PC, un rapport semestriel d’activités est régulièrement établi. Il s’agit pour lui d’évaluer la mise en œuvre dudit programme. Pour le premier semestre qui va de janvier en juin 2018, l’état d’avancement de la mise en œuvre du PC s’articule autour huit points à savoir : les FRPS, la coordination des DRSP, le projet chèque santé, le projet des réhabilitations et des équipements, le dossier prioritaires de coordination, les autres activités de l’UC, le suivi des marchés et le plan de passation des marchés.

Dans les FRPS, les infrastructures, l’approvisionnement en médicaments et les équipements sont à prendre en compte. Ainsi, reparti dans les trois régions que sont l’extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua, tous les contrats d’exécution ont été signés et l’avance de démarrage est en cours de déconcentration. Seul le contrat de la région du Sud est encore en cours d’élaboration

A propos de l’approvisionnement en médicaments, les contrats ont été transmis aux FRPS des quatre régions concernées que sont l’Extrême-Nord, le Nord, l’Adamaoua et le Sud. Ceci bien entendu après validations des contrats types par l’AFD.

Enfin pour ce qui est des équipements, l’accent est mis particulièrement sur l’acquisition du matériel informatique, du matériel de bureau et du mobilier du bureau. Toutefois, il est à noter que les demandes de cotation ont été lancées pour l’acquisition du petit matériel pour les FRPS du Nord et l’Extrême-Nord.

Des nouvelles de la coordination des DRSP, il ressort que pour ce premier semestre 2018, six régions (Nord, Centre, Est, Sud-ouest, Littoral et Sud) sur les dix ont reçu leurs fonds relatifs au PTAB 2017-2018. La déconcentration des fonds dans les régions de l’Extrême-nord, du Nord-ouest et de l’Ouest sont en cours. Il ne reste que la région de l’Adamaoua où les fonds n’ont pas encore été totalement été justifiés.

Concernant le chèque santé, les faits marquants du premier semestre montrent qu’il y a eu du mouvement à travers le transfert de ce dernier par l’opérateur national CIDR-CARE aux FRPS, on note également des fonds d’amélioration de la qualité, un contrat d’assistance technique CIDR-CARE, des résultats de la mise en œuvre du projet au trimestres 16.

Le projet de réhabilitation des équipements s’est plutôt concentré sur deux axes à savoir : le suivi du volet infrastructures qui montre entre autres que huit formations sanitaires ont été livrées à ce jour. Son deuxième axe quant à lui concerne le suivi du volet équipements qui renseigne que depuis le 4 mai 2018, l’installation des équipements dans les FOSA pour les quatre régions concernées avait déjà été donnée et n’attend plus que son exécution.

Cinq (5) volets sont en prendre en compte pour l’évaluation du suivi budgétaire 2017/2018 à savoir : la gouvernance du système santé, la coordination des DRSP, le financement de la demande des soins, l’offre des soins et la coordination du Programme Conjoint.

Au sujet de la gouvernance du système de santé, les pourcentages au 31 décembre 2018, font état de 49,3% pour le taux de d’engagement et de 33,1% de décaissement. Pour mieux cerner tous les contours de ce volet, quatre (4) grands ensembles d’activités sont à prendre en compte : les réhabilitations, les équipements, l’appui au fonctionnement des FRPS et l’appui au fonctionnement du ST-FRPS. Entre les contrats signés, le début des travaux et l’avancement de ces travaux, le taux d’engagement sur les réhabilitations est de 74.23% et le taux de décaissement est de 37%. Les équipements quant à eux se font remarquer à travers plusieurs actions de livraison du matériel nécessaire au bon fonctionnement du Programme. Ce qui ramènerait son taux d’engagement à 72% tandis que son taux de décaissement est de 49%. Enfin, au sujet de l’appui au fonctionnement des FRPS, s’il est vrai que seule le FRPS Nord a reçu une livraison des médicaments, il n’est pas moins vrai que les activités d’appui à la mise en place des FRPS ont été en totalité réalisées. Son taux d’engagement étant de 25% et celui de décaissement étant à 24%.

Dans son deuxième volet, une note de satisfaction totale est à mettre à l’actif de l’appui au fonctionnement de DRPS puisqu’il réalise un taux d’engagement et de décaissement de 100%.

Sur le troisième volet concernant le financement des soins, le taux d’engagement est de 44% et le taux de décaissement est de 39%. Pour parvenir à ces taux, il est important d’y associer trois (3) points que sont : les honoraires de l’opérateur CIDR, le remboursement des prestations médicales et non médicales et le fonctionnement.

En ce qui concerne le quatrième volet portant sur l’offre des soins, le taux d’engagement est 70% tandis que le taux de décaissement est de 40%. Cela va sans dire si l’on considère les trois (3) principales articulations qui l’accompagne à savoir : la maitrise d’œuvre, les réhabilitations/constructions, les équipements et le fonctionnement. Ces articulations montrent des taux d’engagements et de décaissements dont les variables sont plutôt favorables à une bonne gestion des fonds alloués au Programme.

Enfin, sur le cinquième volet relatif à la coordination du programme Conjoint, malgré les surconsommations et les sous-consommations dans certaines lignes budgétaires, on note globalement un taux relatif d’engagement de 58% et de décaissement de 52%. 

Ce suivi budgétaire au regard de son évaluation au 31 décembre 2018 montre clairement une avancée significative et surtout productive des activités du Programme Conjoint. Il est certain que beaucoup a été fait ou alors est en train d’être fait.

Pour un bon déroulé des opérations en vue d’une réussite totale du C2D Santé 1 et du programme MINSANTE/AFD/KFW, le ministre de la Santé publique, soucieux de parfaire le travail a signé une décision portant sur le fonctionnement du comité de pilotage dont la création et l’organisation remonte au 21 juillet 2015.

Concrètement, l’article 5 dans ses alinéas 1 à 5 se veut être plus explicite car il s’attarde sur le mécanisme d’action de ce comité. En d’autres termes, il ressort que le Comité se réunit deux (2) fois par an, en session ordinaire et, en tant de besoin, sur convocation de son président. Une session extraordinaire n’étant toutefois pas exclue.

Aussi les convocations accompagnées des documents à examiner sont adressés aux membres au moins dix (10) jours avant la date de la tenue de la session. Puisqu’il s’agit d’un travail qui est fourni et qu'il faut en garder la trace, l’alinéa 4 stipule que chaque session du comité donne lieu à la production d’un rapport sur les recommandations dudit comité. Enfin, le secrétariat est assuré par l’unité de coordination du C2D Santé 1 et du programme Conjoint MINSANTE/AFD/KFW

Selon cette décision, les différents acteurs qui doivent intervenir selon l’article 3 sont de cinq (5) ordres à savoir un président, un vice-président ; un rapporteur ; des membres et des coordonnateurs. Il est à noter que selon le même article, le président de ce comité n’est autre que le ministre lui-même, lequel se chargera également de constater la composition de ce comité tel qu’il est dit à l’article 4.

Le texte portant fonctionnement de l’Unité de coordination du C2D Santé 1 et du programme Conjoint MINSANTE/AFD/KFW a été signé à Yaoundé par le ministre de la Santé Publique du Cameroun,le 28 juillet 2015. Ce dernier donne la priorité à un travail en équipe. A cet effet, elle comprend plusieurs équipes pour une bonne coordination des différentes activités qui lui incombe. Parmi ces dernières, on distingue selon l’article 4 une équipe de Coordination, une équipe d’experts, une équipe de cadres, une équipe d’appui, une antenne Sud/Septentrion, un expert national, un secrétaire et deux chauffeurs.

Il est à noter par ailleurs que, l’Unité de coordination bénéficie de l’étroite collaboration de toutes les structures centrales déconcentrées du ministère de le Santé, ceci dans l’exercice de ses fonctions de suivi d’appui et de coordination des activités. C’est reconnaitre en même temps l’importance de cette collaboration qui vient non seulement apporter son expertise, mais aussi rendre plus efficace le travail effectué.

Cela est d’autant plus concret et visible dans la mesure où il lui est accordé l’opportunité d’une expertise externe sur avis et non objection des partenaires comme le stipule si bien l’article 6 de la présente décision. Et, puisqu’il faut bien un budget de fonctionnement, l’article 8 donne cette mission au ministère de la Santé publique et aux fonds de contrepartie du programme Conjoint ainsi qu’aux budgets du C2D Santé 1 et du programme Conjoint.

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